La paracha dans le midrach par le Rav Shaoul David Botschko – Parachat Bechala’h : Partir en guerre
La Thora, à la fin de la Paracha, relate la première agression subie par les Enfants d’Israël à la sortie d’Égypte : ils sont attaqués par les Amalécites :
Josué, le disciple de Moïse, est désigné pour diriger les combats. Moïse, quant à lui, observe du haut d’une colline voisine. Il lève les bras au ciel en geste de supplication ; la Thora (Chemot xvii, 12) rapporte que :
« Les mains de Moïse étaient lourdes. Ils prirent une pierre qu’ils mirent sous lui et il s’y assit ; Aharon et ‘Hour soutinrent ses bras, l’un de ci, l’autre de là et ses bras restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil. »
L’homme qui a été capable de réaliser les plus grands miracles, celui dont la Thora témoignera à l’heure de sa mort qu’il n’avait rien perdu de sa vigueur, ne peut aujourd’hui maintenir ses bras levés !? Rachi, se fondant sur la Mekhilta (Parachat Amalec 1), explique :
« Et les bras de Moïse étaient lourds. Parce qu’il a chargé quelqu’un d’autre d’accomplir la mitzva au lieu de l’accomplir lui-même, ses mains sont devenues lourdes. »
Rachi enseigne ici que lorsque Israël est en danger, la plus grande mitzva consiste à partir en guerre pour assurer la défense physique d’Israël. Les enfants et les vieillards incapables de combattre seront chargés de prier. Mais tous les autres et les grands en Israël ont le devoir d’accomplir eux-mêmes la mitzva de prendre les armes et de participer militairement à la défense nationale.