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Rav Shaoul David Botschko – Vayele’h – Le chant de notre vie

Rav Shaoul David Botschko – Vayele’h – Le chant de notre vie

« Et maintenant, écrivez pour vous ce chant et enseignez-le aux Enfants d’Israël, mettez-le en leur bouche, afin que ce chant Me soit témoin auprès des Enfants d’Israël. » (Dévarim xxxi, 19)
Les commentateurs du pchat (le sens obvie de la Thora) expliquent qu’il s’agit du cantique de Haazinou où Moïse met en garde les Enfants d’Israël : s’ils abandonnent la Thora, Dieu les abandonnera et les exilera, mais l’espoir subsiste car le cantique s’achève sur l’assurance inconditionnelle de la Délivrance et du rétablissement d’une relation indéfectible de Dieu avec Israël.
C’est pour cela que cette paracha est appelée « chant », parce qu’elle est l’expression de l’espérance d’Israël au travers des générations.
Nos Sages ont expliqué que se dissimule dans cette paracha l’obligation pour chaque Juif d’écrire un Séfer Thora. Elle comporte un certain nombre d’expressions significatives : écrire, enseigner, mettre en la bouche. Il existe trois dimensions dans notre relation à la Thora : nous devons l’écrire, mitzva que les Enfants d’Israël accomplissent scrupuleusement car la Thora est le patrimoine de tous et nous fêtons l’achèvement de l’écriture de chaque Livre de la Thora en grande pompe. Elle fait partie intégrante de notre identité collective, ce qui fait de nous des associés à l’écriture de chaque Livre. Nous ne nous contentons pas, cependant, de respecter et d’honorer la Thora. Nous devons l’étudier. Nous devons l’assimiler à notre être profond, nous devons la réaliser. Mais cela non plus ne suffit pas. Elle doit être en notre bouche. En permanence, comme notre langue s’y trouve. Ce n’est pas seulement en des moments particuliers, assis dans une salle de cours ou dans une synagogue. Constamment, nous « parlons Thora ».
Parce qu’au travers et au-delà de Haazinou, la Thora est chant ; elle est le chant de notre vie et elle chante notre identité.

 

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