Tsav – Dvar Thora
Le verset de la semaine
Tsav – La passion
« Ceci est la loi de l’holocauste : lui, l’holocauste sur son brasier
sur l’autel, toute la nuit jusqu’au matin ; et le feu de l’autel y brûlera…
Et le feu, sur l’autel, y brûlera, il ne s’éteindra pas : le cohen y
brûlera du bois au matin au matin…
Un feu continuel brûlera sur l’autel, il ne s’éteindra pas. »
(Lév. 6, 2 à 6)
Par trois fois, la Thora revient avec insistance sur cet impératif : le feu doit
brûler sur l’autel en permanence et ne pas s’éteindre.
Ces trois instances se rapportent à trois dimensions du temps : la nuit, le
matin et la durée.
1) La nuit, c’est le feu de l’espoir. En période de crise et d’obscurité, ce feu
intérieur de la confiance en Hachem qui nous soutient doit être entretenu
jusqu’à que se lève l’aube, qu’apparaisse le temps de la délivrance.
2) Le matin, quand vient la délivrance, lorsque le peuple juif retrouve son
indépendance, un nouveau danger guette : peut être la religion n’est-elle que
l’opium du pauvre et du malheureux ? Aussi faut-il veiller, au matin de la
délivrance, à faire flamber le feu de plus belle, à renforcer notre relation
avec Hachem et le remercier pour le don qu’Il nous a fait.
3) Le plus dur, toutefois, est de maintenir la passion pour Hachem dans la
durée.
Pour cela il faut se renouveler constamment, aller en quête de
nouvelles dimensions dans l’étude de la Thora, se passionner pour telle ou
telle cause.
Que notre feu intérieur jamais ne s’affaiblisse ; qu’il aille grandissant tout au
long de notre vie.