La situation communautaire est risquée
Une part significative de la population israélienne se définit comme « traditionnaliste ». Elle se caractérise par un respect relatif des règles de la cacherout, du Chabbat et de la pureté familiale. Elle fréquente occasionnellement la synagogue, en particulier pour les offices du vendredi soir, veille du Chabbat.
Habitée d’un amour réel pour le judaïsme et ses valeurs, elle participe avec joie à des activités religieuses. Ses jeunes fréquentent également la synagogue ; certains y viennent avec une boucle d’oreille et une queue de cheval. Pour autant, ils s’y sentent à l’aise et prient avec une ferveur qui réjouit le cœur.
Toutefois, on est bien obligé de constater que cette population va en diminuant. La fréquentation épisodique de la synagogue et une pratique aléatoire des mitzvoth ne peut suffire à la transmission de la tradition d’une génération à l’autre. Dans la plupart des cas, le grand-père est pratiquant. Il fréquente la synagogue quotidiennement. Le père n’y vient plus que le Chabbat et les petits-enfants au mieux, lors de certaines fêtes…
Qu’en restera-t-il dans vingt ans ?
Nous devons réagir
Nous devons réagir pendant qu’il est encore temps afin qu’un pan entier de notre peuple ne se retrouve pas exclu de la tradition de ses pères !
La situation telle que nous l’avons décrite ci-dessus est manifeste dans de nombreux quartiers des villes israéliennes et plus encore dans la Diaspora, où le danger de l’assimilation devient plus préoccupant de jour en jour.
La cause principale de cette dégradation du niveau spirituel de ces populations semble être le fait que, malheureusement, la plupart des synagogues n’ont pas de rabbin désigné comme tel, et que, de fait, il n’existe pas de réelle direction spirituelle.
Notre réponse :
Le Collel Yad Shaoul
L’institut des Hautes études rabbiniques communautaires « Yad Shaoul », (ainsi nommé à la mémoire du Rav Shaoul Weingort זצ »ל ), a été fondé dans le but de contribuer à soulager cette misère spirituelle, tant en Israël qu’à l’étranger.
Il formera de jeunes rabbins à affronter les grands défis que représente l’état des communautés que nous avons évoqué ci-dessus. Cette formation mettra l’accent sur quatre axes principaux :
1. La Halakha
2. L’étude des Prophètes et des Hagiographes
3. La Communauté
4. L’action pratique
L’Institut encourage ses étudiants à suivre une formation professionnelle en parallèle de leurs études rabbiniques, ce, afin de leur assurer une indépendance économique quoi qu’il arrive. Celle-ci devrait être l’une des clés de leur entrée dans des communautés qui ne seront pas toujours prêtes, au moins au début, à s’engager à assurer la subsistance d’un rabbin. On peut envisager pour eux, parmi d’autres, des professions d’enseignement, et l’ouverture d’un centre de formation dans ce domaine fait partie de nos projets d’avenir.
Par ailleurs, l’Institut encouragera les étudiants, dont le profil correspond à certaines missions, à partir à l’étranger pour y mettre leurs compétences au service des besoins des communautés locales.
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Site du Collel Yad ChaoulContactez le Collel Yad Shaoul
Directeur de l’Institut : Rav Ariel Elkouby
Teléphone: +972 58 797 20 57
Directeur du programme Communautés : Rav Gabriel Elkouby
Teléphone: +972 54 486 57 37
yad.shaoul@gmail.com