1 Tora mi-Tsiyon, Kohkav Yaakov, 9062200
02-9972023, 02-9974924,

Vayakel – Dvar Thora

Vayakel – Dvar Thora

Le verset de la semaine

 

 

Parachat Vayaqhel - La véritable intelligence

 

 

Moïse, après avoir donné au peuple les premières instructions
concernant la construction du Tabernacle, lui annonce qu’Hachem
a nommément désigné Betzalel pour en être le maître d’œuvre et
qu’à ce titre :
"Il l’a empli de l’esprit divin,
de sagesse, (‘Hokhma)
de discernement (Bina)
et de connaissance (Daat)
pour accomplir tous les travaux."
Chemot 35, 30
Ces termes (Hokhma, Bina et Daat), traduits ici selon leur acception courante, sont utilisés
tous les jours dans nos prières où nous demandons à Hachem de
nous gratifier de sagesse, de discernement et de connaissance.
Il importe donc d’en comprendre le sens exact.
‘Hokhma : Selon les maîtres de la Qabbala, la sagesse est un degré
supérieur de capacité intellectuelle qui permet de faire germer
dans notre esprit une idée nouvelle, d’y faire mûrir une décision
importante, une volonté d’agir, une intuition dont l’origine reste
énigmatique.
Bina : C’est la capacité de prendre distinctement connaissance de
cette idée, ce qui permettra de travailler pour l’accomplir, pour
transformer cet éclair en réalité concrète.
Daat : la connaissance, c’est ce qui rend capable de donner un sens
spirituel à l’action que l’on entreprend. Toute idée, qu’elle soit du
domaine des relations entre les personnes, qu’elle conduise à une
invention scientifique ou au développement économique, peut
rester refermée sur elle-même, aboutissant finalement à accroître
les besoins plutôt qu’à les combler.
Or, la mise en œuvre de ces idées peut se faire en conformité avec la volonté d’Hachem,
c’est-à-dire en vue de la réalisation de Son projet pour le monde qu’Il a
créé. Ainsi rattachée au service de Dieu, cette idée peut parvenir à
son plus complet épanouissement, reliant sa fin à son origine première venue de Dieu.
Pour le judaïsme, l’intelligence ne s’épuise pas dans son
fonctionnement, dans sa capacité à résoudre des problèmes
compliqués ; consciente d’elle-même, elle dévoile sa dimension
véritable : elle est l’aventure de la relation de l’homme avec son Dieu.
Peut-être certains de nos lecteurs ont-ils ressenti au fond d’eux-mêmes
que le temps était venu de faire la Aliya.
C’est la ‘Hokhma qui fait naître l’idée en eux ; alors, avec discernement (Bina), ils
transformeront cet éclair en un projet organisé susceptible d’être
réalisé avec succès et, grâce à la Daat, à l’esprit divin qui réside en
nous, ils le feront dans un but noble qui rapproche d’Hachem.

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