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Rav Shaoul David Botschko – La mitzva de la semaine : Pekoudé – Tois identités

Rav Shaoul David Botschko – La mitzva de la semaine : Pekoudé – Tois identités

« Et les pierres sont au nom des Enfants d’Israël Douze à leurs noms en gravure de sceau, chacun à son nom pour les douze tribus » Chémoth xxxix, 14

Le passage d’où ce versé est tiré traite du pectoral que le grand-prêtre portait sur la poitrine. Il comportait douze pierres précieuses et sur chacune d’elles était gravé le nom de l’un des fils de Jacob dans l’ordre de leur naissance.

Le verset semble répéter trois fois le fait que les noms des Enfants d’Israël est gravé sur les pierres au nom des douze tribus qui sont les douze fils de Jacob.

En fait, il ressort plus précisément de ce verset que les fils de Jacob ont une triple dimension d’identité.

« Les noms des Enfants d’Israël » renvoient à la dimension unitaire de cette identité : ils sont tous Enfants d’Israël, porteur de la vocation collective de tout Israël.

« Douze à leurs noms », chacun ayant sa part exclusive de responsabilité dans le projet commun.

« Chacun à son nom », chacun ayant de plus sa vocation personnelle propre irréductible à aucun autre, ne dépendant ni du père ni de la répartition des tâches entre les frères. Le nom de chacun n’appartient qu’à lui.

Il en est de même pour chaque Juif ; chacun est porteur de cette triple dimension d’identité : responsabilité collective dans la continuation de l’histoire d’Israël à laquelle il appartient, d’où son nom juif. Dans cette œuvre collective, il possède un domaine qui lui appartient en propre, qui est sous sa responsabilité, à la manière d’un officier chargé de mission spéciale. Et chacun a aussi son histoire personnelle et sa réussite personnelle dans son projet de vie, c’est-à-dire de sa destinée, mettant en jeu toute ses capacités et ses talents.

Le verset nous enseigne aussi qu’il existe une hiérarchie entre ces trois dimensions : la réalisation de sa destinée propre vient après la prise de conscience de l’appartenance inaliénable à la collectivité d’Israël, elle-même suivie de la responsabilité propre à assumer au sein de l’œuvre collective.

 

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