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Matot – Dvar Thora

Matot – Dvar Thora

Les versets de la semaine

 

 

Matot 1. - Le cri

 

 

Moïse répondit aux enfants de Gad et à ceux de Réouven :
« Quoi !? Vos frères iraient au combat et vous, vous demeureriez ici !? »
 
C’est par ces paroles brèves mais énergiques que Moïse répondit aux
enfants de Gad et de Réouven qui estimaient avoir trouvé une part
d’héritage à leur convenance au-delà du Jourdain qu’ils ne voulaient donc
pas traverser et participer avec leurs frères à la conquête d’Eretz-Israël.
 
Il s’agit du cri de la conscience. Qui donc estimerait légitime de ne
pas participer aux combats alors que le peuple juif est en danger ? À quel
titre pourrait-on se considérer comme non concerné ?
 
Ceci est une grande leçon pour nous tous :
Participer à la défense d’Israël est certes une obligation de la Thora ;
mais pour qui possède un minimum de conscience morale, c’est une
obligation des plus élémentaires que sa conscience lui impose.
 
Depuis soixante-six ans, Israël revenu chez lui doit se battre contre
des ennemis qui veulent sa destruction. Israël est le rempart de protection
pour tout le peuple juif.
Aussi, nous avons tous l’obligation de participer à sa défense
et d’entendre le cri de Moïse :
« Quoi !? Vos frères iraient au combat et vous, vous demeureriez
ici !? »

 

 

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Matot 2. - La sainteté de la parole

 

 

Le début de la paracha traite de l’obligation pour l’homme de
respecter ses vœux :
« Un homme qui voue un vœu à Hachem ou s’impose, par un
serment une interdiction à lui-même, ne profanera pas sa parole.
Tout ce qui est sorti de sa bouche, il le fera. » (Nombres 30, 3)
 
L'expression « ne profanera pas sa parole » requiert notre attention.
La Thora ne se contente pas de nous dire que l’engagement pris doit
impérativement être respecté. Elle souligne que le non-respect de
l’engagement est une « profanation de la parole ».
 
Si la parole peut être profanée, c’est qu’elle comporte donc une
dimension de sainteté. La parole est l’expression de la pensée, et la
pensée est le miroir de l’âme qui est, selon l’expression consacrée,
« partie de la lumière divine ».
 

Ne pas tenir un engagement est donc une double faute.
 
1) D’abord, envers autrui qui comptait sur nous.
 
2) Mais aussi envers nous-mêmes, les mots sortant de notre bouche
étant dès lors considérés comme sans valeur.
 

Ce qui distingue l’humain de l’animal est la parole.
Profaner la parole, c’est donc perdre ce qui fait notre dignité d’homme.
C’est ainsi que ce passage du début de la paracha vient donner du
poids à l’engagement que prendront les tribus de Gad et de Réouven :
ayant reçu pour leur héritage des terres situées au-delà du Jourdain, elles
se sont engagées à participer à la conquête du pays en avant-garde de
l’armée d’Israël, engagement qu’elles respecteront scrupuleusement.
 

Prenons garde à tous les mots qui sortent de notre bouche : ils sont
empreints de sainteté.

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